Login

Sodiaal envisage de fermer des outils de production et de séchage

La fermeture envisagée du site de lait UHT Candia de Sodiaal, à Campbon (Loire-Atlantique), devrait entraîner la suppression de 161 postes CDI.

La première coopérative laitière française, Sodiaal, a annoncé le 1er février un projet de fermeture de deux sites et de certaines activités de séchage dans le cadre d’un projet d’adaptation de son parc industriel. Tout en lançant un plan d’investissement sur cinq ans.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Confronté à un contexte de marché difficile, Sodiaal doit accélérer sa transition vers les marchés laitiers valorisés tout en résorbant ses foyers de pertes… », est-il annoncé dans un communiqué de presse de la première coopérative laitière française, en date du 1er février, à la suite du comité du groupe de ce même jour.

Des fermetures en 2022 et 2023

La résorption de ces foyers de perte devrait avoir pour conséquence la fermeture de deux sites de production sur les soixante-dix existants et l’arrêt de certaines activités sur d’autres, dans le cadre d’un plan d’adaptation du parc industriel. Ainsi, l’usine de lait UHT Candia de Campbon, en Loire-Atlantique, devrait être fermée en 2023 et sa production transférée sur deux autres unités du groupe. Le site de production de lactosérum à Saint-Martin-Belle-Roche (Saône-et-Loire) devrait cesser son activité plus tôt, à l’été ou l’automne 2022.

Des activités devraient également être arrêtées sur deux sites bretons, le séchage sur Malestroit (Morbihan) et les activités à destination infantile de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Ainsi que le séchage sur l’une des tours de Bénestroff (Moselle).

316 salariés sur la sellette

Ces cessations d’activité aboutiraient à la suppression de 316 postes de CDI. Dans son communiqué, le groupe assure prendre « l’engagement de proposer à chacun des collaborateurs concernés au moins un emploi en interne dans le groupe, et le cas échéant de les accompagner dans une recherche extérieure. Des aides à la mobilité géographique seront proposées chaque fois que nécessaire. »

Les syndicats déplorent bien sûr les conséquences dramatiques des décisions prises « malgré l’engagement sans faille des salariés au service du groupe, particulièrement lors de ces dernières années de pandémie », comme le souligne la FGTA-FO, dans un communiqué du 1er février également, laquelle s’engage à négocier « avec acharnement pour défendre un maximum d’emplois et trouver des solutions pour limiter le nombre de licenciements secs ».

600 M€ d’investissements prévus

Conjointement, le groupe a annoncé un plan d’investissements de 600 M€ sur cinq ans, d’ici 2027, sur les marchés à valeur des PGC (produits de grande consommation tels fromages, laits premium, beurre, crème, produits laitiers frais, avec notamment la reprise de Yoplait), du secteur nutrition et ingrédients et de l’export.

Hélène Laurandel

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement